mardi 3 mars 2015

TD HPC1971, le congrès d'épinay

1971 : LE CONGRES D'EPINAY (p13)

Extrait d'un discours de Mitterand, socialiste et candidat pour la présidence.
Il devient président de 1981 à 1995

Pompidou est au pouvoir après la démission de De Gaulle. En 1969, la SFIO s'est transformé en parti socialiste et se retransforme en 1971.

triple objectif :
  • fédérer les socialiste (un socialiste qui s'adresse à d'autres socialistes)
  • rechercher une alliance avec les communistes
  • prendre la tête du nouveau parti socialiste

En 1848 : Marx
lutte des classes sociales qui mène à la dictature du prolétariat → idée de l'économie comme une doctrine / idéologie (=ensemble des idées dans lesquelles il faut croire et qui ne peuvent pas être remises en cause)
Mitterand reprend les propos de Marx : ce n'est pas une doctrine mais une science

Stratégie de Mitterand :
  • différente de la stratégie d'argumentation de De Gaulle
  • il s'adresse à la famille politique socialiste et s'appuie sur la culture politique socialiste (éléments qui viennent de l'idéologie + terme qui parlent à ceux qui écoutent)

Comment cherche-t-il a fédérer les socialistes par l'utilisation d'éléments venus de la culture politique de gauche ?




FRANCOIS MITTERAND (1916-1996)
Président de la République (1981-1995)

François Mitterand est issu d'une famille aisée, catholique, conservatrice et patriote mais pas pour autant antisémite. Il est né en 1916 à Jarnac dans l'ouest de la France, région très catholique et conservatrice. Comme il est très conservateur, il se rapproche de mouvement nationaliste.
Il entame des études de droit à Paris en 1934. Il devient sergent à la suite de son service militaire et est envoyé sur la ligne Maginot en 1939. En 1940, il est gravement blessé et est fait prisonnier par les Allemands le 18 juin. Il s'évade 18 mois plus tard du stalag. Il travaille dans l'administration de Vichy, tout d'abord en tant de rédacteur de la Légion Française des Combattants puis en tant que chef du service de l'Information du Commissariat aux Prisonniers de Guerre en 1942. Cependant, il décide de démissionner et s'engage dans la Résistance. Il participe ainsi à la création du Rassemblement National des Prisonniers de Guerre (RNPG). Il prend le nom de Morland et dirige le Mouvement National des Prisonniers de Guerre et Déportés mais est activement recherché par la Gestapo. Il participe, en août 1944, à la libération de Paris puis au gouvernement des secrétaires généraux. Il se marie avec Danielle, une jeune résistante socialiste qui aura une influence sur la politique de Mitterand. A la fin de la guerre, il bascule vers le centre gauche.

/!\ ce n'est pas un collaboteur (travaille avec l'Allemagne nazie) ni un collaborasioniste (souhaite la victoire de l'Allemagne nazie)
paradoxe : Vichy car il est fidèle à Pétain et est de droite + Résistance

Il échoue lors des législatives en juin 1946 mais est élu député de la Nièvre peu de temps après. Il décide alors de s'apparenter à l'Union Démocratique et Socialiste de la Résistance (UDSR). Par la suite, il est nommé ministre des Anciens Combattants en janvier 1947. Il assumera ensuite des postes de plus en plus importants : ministre de la France d'outre-mer (1950-1951), de l'Intérieur (1954-1955) et garde des Sceaux (1956-1957). Il est partisan d'un rapprochement avec des élus africains mais sur la question algérienne, il est beaucoup moins libéral. En effet, il considère l'indépendance comme inconcevable. Lors du retour de De Gaulle, il se pose, dès 1958, comme un opposant sérieux. Il critique le pouvoir trop personnel du Général qu'il dénonce dans Le Coup d’État Permanent en 1964. Ce retour de De Gaulle le précipite vers la gauche.
Il devient le candidat de gauche, suite à l'échec de la candidature de « Monsieur X », pour l'élection présidentielle de 1965. Il parvient au second tour mais est battu avec 45 % des voix par De Gaulle. Il prend alors la tête de la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste (FGDS). Il décide, après 1969, d'unifier la gauche non communiste en adhérant au nouveau Parti Socialiste (PS) dont il devient le dirigeant lors du Congrès d'Epinay en 1971 où il accueille toute une génération de militants.
Le 10 mai 1981, il devient le premier Président de la République socialiste, au second tour avec 51,8 % des voix et obtient la majorité absolue au Parlement. Pendant ce premier septennat, il abolit la peine de mort, lance la loi de nationalisation du 13 février 1982, la retraite à 60 ans, ... En 1986, il forme avec Jacques Chirac, la première cohabitation et parvient à renforcer l'axe franco-allemand, notamment avec la signature des accords de Schengen (1985), le traité de Maastricht (1992) et participe à la construction du tunnel sous la Manche.
Le 8 mai 1988, François Mitterand est réélu Président de la République avec 54,4 % des voix mais il cumule les scandales politico-financiers ainsi que privés avec des accusations face à son rôle de fonctionnaire dans le gouvernement de Pétain et son amitié avec René Bousquet, inculpé de crimes contre l'humanité.
Atteint d'un cancer, il décède le 8 janvier 1996 à Paris après avoir rédigé ses mémoires.



Sources
« François Mitterand », Wikipédia, [consulté le 21/02]

« François Mitterand », Larousse [consulté le 21/02 – www.larousse.fr]

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