1971 :
LE CONGRES D'EPINAY (p13)
Extrait
d'un discours de Mitterand, socialiste et candidat pour la
présidence.
Il
devient président de 1981 à 1995
Pompidou
est au pouvoir après la démission de De Gaulle. En 1969, la SFIO
s'est transformé en parti socialiste et se retransforme en 1971.
triple
objectif :
-
fédérer les socialiste (un socialiste qui s'adresse à d'autres socialistes)
-
rechercher une alliance avec les communistes
-
prendre la tête du nouveau parti socialiste
En
1848 : Marx
lutte
des classes sociales qui mène à la dictature du prolétariat →
idée de l'économie comme une doctrine / idéologie (=ensemble des
idées dans lesquelles il faut croire et qui ne peuvent pas être
remises en cause)
Mitterand
reprend les propos de Marx : ce n'est pas une doctrine mais une
science
Stratégie
de Mitterand :
-
différente de la stratégie d'argumentation de De Gaulle
-
il s'adresse à la famille politique socialiste et s'appuie sur la culture politique socialiste (éléments qui viennent de l'idéologie + terme qui parlent à ceux qui écoutent)
Comment
cherche-t-il a fédérer les socialistes par l'utilisation d'éléments
venus de la culture politique de gauche ?
FRANCOIS
MITTERAND (1916-1996)
Président
de la République (1981-1995)
François
Mitterand est issu d'une famille aisée, catholique, conservatrice
et patriote mais pas pour autant antisémite. Il est né en 1916
à Jarnac dans l'ouest
de la France, région très catholique et conservatrice. Comme
il est très conservateur, il se rapproche de mouvement nationaliste.
Il
entame des études de droit à Paris en 1934. Il devient sergent à
la suite de son service militaire et est envoyé sur la ligne Maginot
en 1939. En 1940, il est gravement blessé et est fait prisonnier
par les Allemands le 18 juin. Il s'évade 18 mois plus tard du
stalag. Il travaille dans l'administration
de Vichy, tout d'abord en tant de rédacteur de la Légion
Française des Combattants puis en tant que chef du service de
l'Information du Commissariat aux Prisonniers de Guerre
en 1942. Cependant, il décide de démissionner et s'engage dans la
Résistance. Il participe
ainsi à la création du Rassemblement National des Prisonniers de
Guerre (RNPG). Il prend le nom de Morland et dirige le Mouvement
National des Prisonniers de Guerre et Déportés mais est activement
recherché par la Gestapo. Il participe, en août 1944, à la
libération de Paris puis au gouvernement des secrétaires généraux.
Il se marie avec Danielle, une jeune résistante socialiste qui
aura une influence sur la politique de Mitterand. A la fin de
la guerre, il bascule vers le centre gauche.
/!\
ce n'est pas un collaboteur (travaille avec l'Allemagne nazie) ni un
collaborasioniste (souhaite la victoire de l'Allemagne nazie)
paradoxe :
Vichy car il est fidèle à Pétain et est de droite + Résistance
Il
échoue lors des législatives en juin 1946 mais est élu député de
la Nièvre peu de temps après. Il
décide alors de s'apparenter à l'Union
Démocratique et Socialiste de la Résistance
(UDSR).
Par la suite, il est nommé ministre
des Anciens Combattants en janvier 1947. Il
assumera ensuite des postes de plus en plus importants :
ministre de la France d'outre-mer (1950-1951), de l'Intérieur
(1954-1955) et garde des Sceaux (1956-1957). Il est partisan d'un
rapprochement avec des élus africains mais sur la question
algérienne, il est beaucoup moins libéral. En effet, il considère
l'indépendance comme inconcevable. Lors du retour de De Gaulle,
il se pose, dès 1958, comme un opposant sérieux.
Il critique le pouvoir trop personnel du Général qu'il dénonce
dans Le
Coup d’État Permanent en
1964.
Ce retour de De Gaulle le précipite vers la gauche.
Il
devient le candidat de gauche, suite à l'échec de la candidature de
« Monsieur X », pour l'élection présidentielle de
1965. Il parvient au second tour mais est battu avec 45 %
des voix par De Gaulle. Il prend alors la tête de la Fédération de
la Gauche Démocrate et Socialiste (FGDS). Il décide, après 1969,
d'unifier la gauche non communiste en adhérant au nouveau Parti
Socialiste (PS) dont il devient le dirigeant lors du Congrès
d'Epinay en 1971 où il accueille toute une génération de
militants.
Le
10 mai 1981, il devient
le premier Président
de la République socialiste,
au second tour avec 51,8 % des voix et
obtient la majorité absolue au Parlement. Pendant ce premier
septennat, il abolit
la peine de mort, lance la loi de nationalisation du 13 février
1982, la
retraite à 60 ans, ...
En 1986, il forme avec Jacques Chirac, la première cohabitation
et
parvient à renforcer l'axe franco-allemand, notamment avec la
signature des accords de Schengen (1985), le traité de Maastricht
(1992) et participe à la construction du tunnel sous la Manche.
Le
8 mai 1988, François Mitterand est réélu Président de la
République avec 54,4 % des
voix
mais il cumule
les scandales politico-financiers
ainsi
que
privés avec des accusations face à son rôle de fonctionnaire dans
le gouvernement de Pétain et son amitié avec René Bousquet,
inculpé de crimes
contre l'humanité.
Atteint
d'un cancer, il décède le 8 janvier 1996 à Paris après avoir
rédigé ses mémoires.
Sources
« François
Mitterand », Wikipédia, [consulté le 21/02]
« François
Mitterand », Larousse [consulté le 21/02 –
www.larousse.fr]
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