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– IDOLE DE MARBRE CYCLADIQUE
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Introduction
(Accroche)
La
1ère période associée à l'histoire de la Grèce Antique est la
civilisation cycladique que l'on
ne connaît que par des témoignages archéologiques architecturaux
et des objets.
(Nature)
Il
s'agit d'une statuette que l'on appelle idole
cycladique soit un ronde-bosse en pieds. Elle est
sculptée dans du marbre blanc poli provenant de Naxos
et Paros, îles cycladiques de la
mer Egée. En faisant des analyses microscopiques, on constate
qu'elle était mise en couleur autrement dit c'est une statuette
polychrome. Elle mesure entre 30 à 40 cm en bonne état de
conservation et conservée au Musée d'Archéologie de Berlin.
(Date)
Elle
date de 2500 à 2300 avant J.Christ.
(Auteur)
L'artisan
ayant réalisé cette statuette est certainement un technitès
soit un artisan anonyme mais spécialisé dans le marbre car c'est
une techné très difficile. On
peut également considéré la présence de deux technitaï : le
sculpteur et le peintre. Elle a été retrouvé dans des
tombes de sépulture nommé en archéologie, des
tombes à fosse. On y retrouve des corps humain en terre
positionné dans une position foetale soit, en archéologie, la
position latérale contractée : le mort est sur un côté
et les jambes sont repliées sur la poitrine. Ensuite on y retrouve
des objets notamment des vases contenant des aliments prouvant ainsi
la croyance d'une existence après la mort mais aussi des idoles en
marbre blanc.
Les
commanditaires sont soit le défunt avant sa mort soit la famille du
mort dans le but de l'accompagner dans la mort.
(Contexte)
La
civilisation cycladique se situe dans les îles cycladiques dans le
centre de la Mer Egée entre la Grèce et la Turquie actuelle
délimitées au sud par la Crête dont Paros et Naxos. Elle se
développe entre 3500 et 2000 avant JC pendant l'âge de bronze.
Son apogée est liée à ces sculptures archéologiques. Cependant,
on sait peu de choses sur cette civilisation. Les archéologues ont
fouillé beaucoup de villages et des huttes de matériaux éphémères,
mais les traces les mieux conservées de cette époque sont les
nécropoles.
(Problématique)
Quelle
est l'image que l'on associé aux objets funéraires ?
Est-ce-que cette image à des valeurs symboliques ?
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Description
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figure anthropologique humaine
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peu de détails → formes très géométriques
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représentation d'une femme = représentation sexuée → on le sait grâce aux incisions pelviennes et la poitrine
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parties du corps réalistes + parties sous ou sur-dimensionnées
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membres inférieurs sont très bien observés : volume du mollet et des cuisses + allusion à la rotule + attention très précise aux orteils
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les bras n'ont aucun volume → trop long et filiforme → l'artiste a sans doute privilégié la position des bras plutôt que leur anatomie
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Torse très angulaire → pas représentatif féminin avec un bassin fin
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cou très allongé → délibéré + petit visage
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nez = axe de symétrie, très volumineux
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crâne irréel
→
alternance
entre réalisme anatomique et transformations
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pas de mouvement = HIERATISME→ hiéros = sacré, saint + hiéron = sanctuaire
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Hiératisme associé à la position quand on s'adresse à la divinité = position de prière → attitude calme et mesurée
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vue de face : pas de torsion du visage, buste... = FRONTALITE
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tête est légèrement levée vers le haut → regard peint à l'oblique ?
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Interprétation
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dans les tombes : 95% des statues cycladiques sont associées au sexe féminin→ ce ne sont pas des portraits des défunts comme on l'a cru à un moment
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depuis la Préhistoire, les femmes représentent la fécondité, la fertilité, la naissance et donc la renaissance
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si on enterre les morts en position fœtale dans la terre fertile est pour leur assurer la meilleure des renaissances
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quand on dépose ces statuettes → rôle d'amulettes protectrices = talismans d'une vie future
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Hiératique : bras croisés + tête vers le haut
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évocation de la dévotion + prière ?
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Allusion au genre féminin ?
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Prêtresse (lien entre la vie et la mort) ?
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Déesse ?
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les bras protège le ventre → allusion à la renaissance
→
c'est
le seul objet porteur de sens de cette époque permettant de poser
l'hypothèse de croyances sur l'au-delà et de rituels favorisant la
meilleure des renaissances.
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Conclusion
→ art
repris par Picasso, Moore ou encore Brancusi
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