mardi 3 mars 2015

Histoire ancienne : chapitre 1 - Le principat augustéen INCOMPLET

Chapitre 1 / LE PRINCIPAT AUGUSTEEN (-27 à +14) AUGUSTE ET SON OEUVRE


Introduction

Octave est issu d'une famille relativement modeste, sa gens (= famille) ne fait pas partie des grandes familles aristocratiques de Rome donc a priori il n'est pas destiné à jouer un rôle de 1er plan sur la scène politique.

Il est né en – 63 à Rome et ses parents sont CAIUS OCTAVIUS et ATIA implantés dans une petite cité prospère du LACIUM = VÉLITRES

Par sa mère, Octave est susceptible de tirer quelques prestiges de son nom car Atia est la fille de Julia, sœur de Jules César donc Octave est le petit neveu de JC (parenté brillante même si c'est la lignée paternel à Rome qui compte le plus)

Son père dispose d'une certaine fortune et il entame une carrière politique. C'est le 1er de la gens Octavia. Auparavant, les membres de cette famille → magistrature locales à Vélitres mais aucun intérêt pour une carrière dans la capitale.

« Venir d'une grande famille donne spontanément du pouvoir à Rome dans le domaine politique pour l'opinion publique »

Son père devient questeur en – 65 à Rome puis préteur en -61. Son mariage avec Atia est très utile pour son ascension → les unions matrimoniales avec un intérêt politique sont très courant. Il devient ensuite gouverneur de Macédoine grâce à ses qualités militaires et politiques cependant il décède brutalement à son retour de Macédoine.

On ne sait pas si Octave, sa mère et sa sœur l'ont suivie en Macédoine mais on sait que Octave a été élevé par JULIA chez qui il vit jusqu'à ses 12 ans.
C'est Octave qui fait l'éloge funèbre de Julia devant les citoyens romains.
Jules César ne semble pas avoir lié de liens avec Octave.

A 16 ans, Octave revêt la toge virileà Rome la 16e année marque l'entrée de l'âge adulte et l'on fête cette étape par une cérémonie où le jeune homme quitte la toge prétexte (bande pourpre + toge blanche) pour la toge virile (blanche)

A 15 ans, JC fait entrer Octave dans le Collège des pontifes (membre de prêtres établissant le calendrier chaque année et surveillent les cultes) → fonction prestigieuse
Il rejoint JC qui combat les fils de Pompée en Espagne en – 45. A son retour de la péninsule ibérique, octave est envoyé à APPOLONIE (= cité se trouvant au nord-ouest de la Grèce) en EPIRE avec AGRIPPA.

Il est possible que JC est alors pensé de faire d'Octave son maître de cavalerie en attendant, il prépare une expédition contre les PARTHES.
Il semble que Octave est été envoyé à Apollonie pour préparer cette garnisson où il est en mars – 44. Il revient à Rome et en arrivant en avril 44, il apprend les dispositions testamentaires de Jules César → adoption de Octave qui hérite des ¾ de la fortune de JC mais il n'est pas pour autant son héritier politique → prestige auprès de la Plèbe.

Avec une telle fortune et son nom, toutes ses ambitions sont possibles car il peut espérer beaucoup des personnages politiques fidèles à JC qui le rallie et mettent à sa disposition leurs compétences, leur fortune et leur réseau.
Cependant Octave n'est pas le seul à se réclamer l'héritier politique de JC : ANTOINE et LEPIDE sont mieux placés que lui.

OCTAVIEN met en place le Principat en – 27 officialisant un pouvoir personnel du princeps = empereur

63 avant n.è
Caius Octavius = OCTAVE


Adoption : prend le nom du père adoptif

43 avant n.è
Caius Iulius Caesar Octavinus = OCTAVIEN
Octavien

Auguste
27 avant n.è
AUGUSTE

Règne de Octavien :
  • image mythologique → pendant les guerres civiles
  • il est très vite perçu comme une sorte d'âge d'or et très vite on parle du « siècle d'auguste »
    (formule officielle prise sur la décision du Sénat en + 14 après son décès = honorer sa mémoire)
  • régime pendant plusieurs siècles mais qui se caractérise par son ambiguïté car tout en restaurant la res publica et en conservant ses formes, il ajoute une composante monarchique beaucoup plus forte que ce qu'il y a déjà exister.
politique de restauration + affirmation progressive d'un pouvoir personnel fondé sur le charisme d'un homme

  1. Le régime impérial : un pouvoir monarchique à façade républicaine
    1. La présentation du régime par Auguste ; une simple restauration de la res publica

les historiens grecs parle d'une monarchie mais cette domination ne convient pas aux romains car pour eux la monarchie se trouve à l'étranger et est assimiler à la tyrannie.

Auguste se garde bien de parler de monarchie. Il inscrit les nouveautés institutionnelles dans le cadre d'une tradition ou de pratiques / habitudes profondément ancré mais en faisant des distorsions politiques.
Le discours officiel ne met pas en avant le pouvoir personnel mais la restauration des pouvoirs des magistrats, des comices et les prérogatives du Sénat.



Res Guestae Divi Augusti = « les hauts faits du divin Auguste »
testament politique d'Auguste qui a été gravé sur des tables de bronze déposés à l'entrée du mosolé d'Auguste à Rome
Existence de copies (en grec) dans l'empire

  • parcours politique + dépenses réalisées pour le peuple et l'état + victoires militaires
  • son propos est clair car il dit qu'il est le restaurateur de la « res publica opprimée et lui rendre sa libertas »
  • il affirme que pendant 41 ans de règne, il n'a jamais eu « plus de pouvoirs que les autres magistrats » mais simplement son auctoritas l'a démarqué et que quand il y a une décision, son avis prend de dessus mais en soit « l'état n'a pas changé »
  • il enfonce aussi le clou quand il énumère les titres exceptionnels qui lui ont été proposés par le Sénat et/ou par le peuple qu'il a refusé car « ils ne s’inscrivent pas dans une tradition ancestrales »
    il refuse le consulat, la censure à vie, des charges polémiques ie dictature
  • il précise que son soucis premier et de remettre « en honneur bien des exemples de nos ancêtres qui tendaient ) disparaître de notre siècle » → respect de la tradition
/!\ il ne dit pas tout mais dit la vérité


  1. La réalités des pouvoirs d'Auguste : les journées des 13 et 16 janvier 27

le 13 janvier 27 :
  • mise en scène au Séant de Octavien qui se présente devant le Séant en tant que triumvir*
  • il abandonne ses pouvoirs → c'est une manière de rétablir la tradition républicaine à la fin des guerres civiles
  • Quand le Sénat refuse cette retraite politique et le supplie de conserver le consul → place privilégiée dans le cadre institutionnel
  • les sénateur lui octroie un impérium proconsulaire de 10 ans sur certaines provinces de l'empire romain : les Espagnes, les Gaules, l'Egypte et la Syrie → là où il y a le plus de légions et donc puissance militaire incomparable dans l'état
  • il existe 2 types de provinces dans l'empire :
    • provinces impériales sous l'autorité direct de l'empereur
    • provinces sénatoriales sous la responsabilité du Sénat
  • ce qui est anormale est que l'impérium a été donné pour une durée illimitée et de plusieurs provinces
    C'est un impérium pro-consulaire qui est remis au Sénat par la suite
  • En -23, évolution importante : impérium → infinitum* = l'impérium d'Octavien s'étend sur l'ensemble du monde romain et il peut intervenir dans les provinces sénatoriales

On peut se demander si cet impérium est maius ou aequum et si Octavien a la possibilité d'intervenir dans ces provinces alors il va y avoir une concurrence entre les décisions d'Octavien et celles du pro-magistrat → conflit de compétences

L'impérium d'Octavien sera-t-il plus grand (maius) ou égal (aequum) que celui du pro-magistrat ?
  • Il est probablement aequum car c'est plus dans la tradition romaine
  • L'auctoritas d'Octavien étant plus grande, il devrait cependant avoir une plus grande influence

Cette journée a une dimension politique importante : Le Sénat se met dans la position de supplier pour que celui qui se présente en sauveur et au final, Octavien parvient à se présenter comme ayant été contraint d'assurer le pouvoir, il assume un fardeau de l'état de par la volonté de la plus sage et prestigieuse des assemblées.

Son exercice du pouvoir va apparaître comme l'équivalent d'un don de sa personne, un sacrifice et non la réussite d'un profit de la guerre civile.

Le 16 janvier -27 :
Le Sénat va prendre une décision plus honorifique mais importante dans la mesure où elle va renforcer le prestige d'Octavien, son auctoritas et rendre de plus en plus difficile le fait de contester sa parole et ses décisions.
  • On lui donne le titre de « AUGUSTUS », titre qui va devenir son nom qui va être repris par tous les empereurs. Ce titre a une connotation sacrée très forte et étymologiquement signifie « ce qui augmente » et le fait de porter ce nom donne une puissance plus grande aux décisions.
  • Il obtient des lauriers et une couronne civique qui viennent orner sa domus, il fait allusion dans les res gestae à ces honneurs :
    • les lauriers sont les insignes des grands généraux qui ont remporté de grandes victoires
    • la couronne civique est décernée à ceux qui ont failli mourir pour la patrie
  • Attribution d'un bouclier d'or ou bouclier des vertueux sur lequel a été gravé les vertus cardinales dont avait fait preuve Octavien :
    • la virtus = le courage au combat
    • la clémence = vertu la plus à même de conserver la paix civile restaurée
    • la justice
    • la pietas = la piété dont on fait preuve à l'égard des dieux et de la patrie, de la famille
Ces 4 vertus agissent comme un portrait-robot du bon gouvernant, le Sénat demande ainsi à Auguste de se conformer à ces vertus. Il a ensuite été déposé dans la Curie où se réunissait le Sénat.

Auguste pouvait mieux échapper à l'accusation de tyrannie grâce à ces honneurs car ils font de lui un sauveur et non de l'ambitieux qui veut s'emparer du pouvoir.


    1. L'approfondissement des pouvoirs d'Auguste en -23

La puissance tribunicienne
  • Auguste va voir sa prééminence dans l'état renforcé en -23
  • il obtient les compétences du tribun de la Plèbe (le pouvoir et non la magistrature)
  • on sépare les pouvoirs de la fonction car Auguste est praticien (issu des plus anciennes familles de Rome) ce qui interdit d'être tribun de la Plèbe
  • Octavien avait déjà reçu dans les annés -30, deux compétences liées à la puissance tribunicienne
    • depuis -36 : il est sacrosaint = personne inviolable et sacrée, celui qui essaye d'attenter à sa vie est mis à mort
    • depuis les années -30, il possède le ius auxilii = le droit de venir en aide à tout citoyen qui se jugerait victime d'une décision arbitraire d'un magistrat.
  • En -23, il ne fait que recevoir la puissance tribunicienne pleine et entière qui sera renouvelée chaque année
  • Etape très importante, il avait le pouvoir de bloquer toutes les décisions grâce au droit de veto, il pouvait proposer des lois, réunir les comices tributes et les présider ainsi que le Sénat
  • L'avantage de Auguste est que jamais les autres tribuns de la Plèbe ne pourront utiliser leurs pouvoirs tribuniciens contre Auguste
  • Pouvoir renouvelé tous les ans, adopté par tous les empereurs
  • Auguste abandonne le consulat lorsqu'il a ces pouvoirs (été -23) et ne la revêtu que très exceptionnellement en deux occasions (-5 et -2).
    cela marque bien l'importance toute particulière de la puissance tribunicienne dans le cadre de la puissance impériale. Il préserve également une façade républicaine

Cette puissance tribunicienne permet à Auguste d'agir quand il le voulait, c'est l'essence même de son pouvoir civil. Son pouvoir militaire est représenté par son impérium.


    1. Auguste, chef de la religion romaine et père de la patrie

caractéristiques de la religion
  • elle occupe une place fondamentale à Rome
  • les romains aiment à se définir comme le plus religieux des peuples car ils considèrent que dans toutes leurs activités, ils doivent composer avec la présence du divin
  • cette religion dispose d'un panthéon dont la figure est Jupiter et ce dernier fait partie d'un ensemble bien plus vaste dont un groupe se détachant de celui des 12 Dieux Olympiens
  • cette religion polythéiste ne comporte aucun dogme
  • c'est une religion ritualiste dont les rites permettent d'établir un dialogue avec le Dieu
  • Ce n'est pas un dialogue mené par un clergé mais par des hommes d'état, des magistrats puisque le divin est partout et qu'il régit tous les actes de la vie
    il faut toujours obtenir la bienveillance des dieux, pour cela il y a les rites qui permettent de conclure un accord avec des Dieux = la Paix des Dieux
  • le terme qui a donné « religion » vient de « religio » en latin signifiant le lien qu'on tisse avec les Dieux et qu'on doit entretenir → la survie de l'état en dépend


Le culte romain n'avait pas d'autre utilité de s'attirer la bienveillance des dieux ou de calmer leur colère. On établit un contrat sur ces termes.

La prière : ce n'est rien d'autre qu'une demande précise qui est adressée à un ou des Dieux particuliers. Elle est très détaillée et préparée avec beaucoup de minutie pour n'avoir aucune ambiguïté afin que la déclaration soit claire. Elle change tout le temps.

La religion ne joue pas du tout sur l'émotion, les sentiments (c'est pour cela que le christianisme va la vaincre rapidement) cela n'empêche pas que les romains soient pieux.

Auguste a une grande importance dans la religion dans la mesure où la paix des dieux est l'un des fondements de la stabilité de l'époque. Et puis, il va lui accorder une grande attention car l'exercice de la prêtrise peut renforcer encore son pouvoir et son prestige. Il va finalement cumuler plusieurs sacerdoses et est intégré dans les 4 principaux collèges religieux qui existent à Rome.


Les collèges religieux :
  • Augurat en -40 : la prise des auspices sont obligatoires avant toutes décisions pour interpréter la volonté des Dieux pour savoir s'ils soutenaient les initiations.
  • Décennvirs sacris faciundis : 10 hommes chargés du pouvoir sacré, ils sont chargés d'interpréter les Livres Sibyllins (= recueil d'origine grecque que se serait procuré Tarquin l'Ancien) contenant des oracles obscurs qui sont censés permettre de remédier à des situations catastrophiques.
  • Epulons : collège de 7 personnes chargées du contrôle des grands banquets organisés à Rome après les sacrifices lors des grandes fêtes religieuses intégré en -16 par Auguste
  • Collège des pontifes : le plus prestigieux, Auguste l'intègre à 15 ans à la demande de Jules César mais n'en prend la direction qu'en -12 où il devient Grand Pontife (nommé à vie). Ce collège est chargé de la surveillance des cultes, les 16 pontifes consacrent des édifices religieux, ils contrôlent aussi le calendrier, réglementent l'introduction d'un nouveau culte, rédigent les Annales pontificales où sont consignés tous les faits importants de la vie. Le Grand Pontife a un rôle particulier, il apparaît comme le chef de la religion romaine.

Après auguste, tous les empereurs vont monopoliser la fonction de Grand Pontife
« père de la patrie » : dernier titre reçu par Auguste lui a été octroyé une nouvelle fois par le Sénat en -2, le jour de la Déesse Concordia car après la guerre civile, il a su ramener la concorde à Romme
Il a su agir comme un père pour les citoyens. Il n'a pas cherché à prendre sa revanche mais les réintègre dans la politique ce qui permet la paix et apparaît comme bienveillant

  1. Le régime impérial : un pouvoir charismatique
    1. Le rôle de la morale dans la politique à Rome

De tous temps, la politique romaine s'est jouée sur un plan avant tout le moral dans la mesure où des idéologies ont joué un rôle important. De plus, les candidats aux élections n'ont pas de programme ce que mettent en avant sont leurs vertus : leur sagesse, leur modération, leur clémence, leur maîtrise d'eux-même, tout ce qui peut permettre d'espérer un gouvernement sage. Ils mettent en avant leurs aides (= ils mettent toute leur force au service de l'état), leur désintéressement, leur qualité militaire pour montrer qu'ils seront à même d'assurer la protection et la défense de Rome. Ils rappellent les jeux qu'ils ont organisé (s'ils étaient mémorables et nombreux, ils remportent plus facilement le soutien de la Plèbe).

Le bon magistrat = homme tempéré et bon militaire qui gère l'état en bon père de famille sans chercher à le réformer
d'assurer la sécurité de tous, de maintenir et d'accroître la gloire de Rome, de maintenir ce qui a toujours été et ce qui a permis a Rome d'être ce qu'elle est.
Les qualités morales des individus sont donc examinées de près, c'est pour cela qu'il est fréquent d'accuser un adversaire politique d'être un débauché, cupide, ivrogne, goinfre...
Beaucoup de discours politiques, de célébrations de soi et d'accusation des adversaires

Auguste va devoir consentir à beaucoup d'efforts pour faire oublier l'image qu'il a soit d'un homme très sensible à la gente féminine, on lui reproche beaucoup d'avoir enlevé sa femme Livie à son mari alors qu'elle était enceinte. Il écrit beaucoup de poèmes chastes.
Le libertinage se conforme de plus en plus au rôle d'empereur parfait.

Il change son image pour marquer sa prééminence morale justifiant les honneurs qu'il a reçu.
RECUPERER LE COURS






Les alliances matrimoniales : l'exemple de Julie (fille d'Auguste)
-25 : épouse le fils de la sœur d'Auguste Octavie = MARCELLUS
Auguste veut faire de lui son héritier mais il décède en -23. C'est le 1er à être inhumée dans le mausolée de la gens d'Auguste
-22 : épouse Agrippa (40ans) 5 enfants dont 3 fils
Caius en -20, Lucius en -17 et Agrippa Postulus (-12 peu après la mort de Agrippa)
Aggripa Postulus n'a jamais été considéré comme un successeur crédile de Auguste car il avait des problèmes mentaux et était violent. Il est exilé par Auguste en -7
-11 : TIBERE (fils de Livie)
Il devient le prétendant à la succession d'Auguste. Il est exilé plusieurs années à Rode mais il devient tout de même l'héritier le plus naturel d'Auguste.
Il n'appartient pas à la gens JULIA mais à celle de CLAUDIA (famille la plus puissante et prestigieuse de Rome)
En 14, il succède à son père adoptif, Auguste, sans aucun troubles bien que de nombreuses tensions règnent dans la gens d'Auguste. LIVIE souhaite placé son fils (de son 1er mariage) à la tête de l'empire et accepte mal le choix de Marcellus puis de Caius et Lucius manœuvre de tentatives d'influence

Les modalités de la succesion :
- adoption
Auguste n'a pas de descendant masculin. Comme il veut que son œuvre demeure dans plusieurs générations, il décide d'adopter TIBERE et il le contriant ensuite à adopter GERMANICUS (mari d'Agrippine) GERMANICUS doit succéder à TIBERE (mais il meurt avant)
but : éviter les prises de pouvoirs en dehors de la gens d'Auguste

Cette pratique rappelle trop un système monarchique c'est pour cela que Auguste met en place la co-régence

- co-régence = association au pouvoir des successeurs potentiels afin de les légitimer
Auguste partage ses pouvoirs = puissance tribunicienne + impérium rétablissement d'une sorte de collégialité à la tête de l'état.
Ces collègues du Prince n'ont pas autant de pouvoirs car ils n'ont pas la même auctoritas que Auguste même s'ils ont les mêmes pouvoirs juridiques
- Agrippa dès -23 : impérium / -18 : puissance tribunicienne
- Caius César
- Tibère

A la mort d'Auguste, la succession paraît naturelle car Tibère a l'expérience nécessaire au pouvoir sur le plan militaire et civil.


Auguste est mort le 19 aout 14 dans une petite cité de Campanie (Naples). C'est l'un des rares empereurs à ne pas mourir de mort violente. Son corps est rapatrié à Rome et il est inhumé dans le mausolée familial. A partir de ce moment, l'enjeu est la survie du régime.

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