Chapitre
1 / LE PRINCIPAT AUGUSTEEN (-27 à +14) AUGUSTE ET SON OEUVRE
Introduction
Octave
est issu d'une famille relativement modeste, sa gens
(= famille) ne fait pas partie des grandes familles aristocratiques
de Rome donc a priori il n'est pas destiné à jouer un rôle de
1er plan sur la scène politique.
Il
est né en – 63 à Rome et ses parents sont CAIUS
OCTAVIUS et ATIA
implantés dans une petite cité prospère du LACIUM
= VÉLITRES
Par
sa mère, Octave est susceptible de tirer quelques prestiges de son
nom car Atia est la fille de Julia, sœur de Jules César donc
Octave est le petit neveu de JC
(parenté brillante même si c'est la lignée paternel à Rome qui
compte le plus)
Son
père dispose d'une certaine fortune et il entame une carrière
politique. C'est le 1er de la
gens Octavia. Auparavant, les membres de cette famille →
magistrature locales à Vélitres mais aucun intérêt pour une
carrière dans la capitale.
« Venir
d'une grande famille donne spontanément du pouvoir à Rome dans le
domaine politique pour l'opinion publique »
Son
père devient questeur en – 65 à Rome puis préteur en
-61. Son mariage avec Atia est très utile pour son ascension →
les unions matrimoniales avec un
intérêt politique sont très courant. Il devient ensuite
gouverneur de Macédoine grâce à
ses qualités militaires et politiques cependant il décède
brutalement à son retour de Macédoine.
On
ne sait pas si Octave, sa mère et sa sœur l'ont suivie en Macédoine
mais on sait que Octave a été
élevé par JULIA chez qui il vit jusqu'à ses 12 ans.
C'est
Octave qui fait l'éloge funèbre de Julia devant les citoyens
romains.
Jules
César ne semble pas avoir lié de liens avec Octave.
A
16 ans, Octave revêt la toge virile
→ à Rome la 16e année marque
l'entrée de l'âge adulte et l'on fête cette étape par une
cérémonie où le jeune homme quitte la toge
prétexte
(bande pourpre + toge blanche) pour la toge virile (blanche)
A
15 ans, JC fait entrer Octave dans le Collège
des pontifes (membre de prêtres établissant le
calendrier chaque année et surveillent les cultes) → fonction
prestigieuse
Il
rejoint JC qui combat les fils de Pompée en Espagne en –
45. A son retour de la péninsule ibérique, octave est
envoyé à APPOLONIE (= cité se
trouvant au nord-ouest de la Grèce) en EPIRE
avec AGRIPPA.
Il
est possible que JC est alors pensé de faire d'Octave son maître de
cavalerie en attendant, il prépare une expédition contre les
PARTHES.
Il
semble que Octave est été envoyé à Apollonie pour préparer cette
garnisson où il est en mars – 44. Il revient à Rome et en
arrivant en avril 44, il apprend les dispositions
testamentaires de Jules César → adoption de Octave qui hérite
des ¾ de la fortune de JC mais il n'est pas pour autant son
héritier politique → prestige auprès de la Plèbe.
Avec
une telle fortune et son nom, toutes ses ambitions sont possibles car
il peut espérer beaucoup des personnages politiques fidèles à JC
qui le rallie et mettent à sa disposition leurs compétences, leur
fortune et leur réseau.
Cependant
Octave n'est pas le seul à se réclamer l'héritier politique de
JC : ANTOINE et
LEPIDE sont mieux placés
que lui.
OCTAVIEN
met en place le Principat en – 27 officialisant un pouvoir
personnel du princeps = empereur
63
avant n.è
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Caius
Octavius = OCTAVE
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|
Adoption :
prend le nom du père adoptif
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43
avant n.è
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Caius
Iulius Caesar Octavinus = OCTAVIEN
|
Octavien
Auguste
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27
avant n.è
|
AUGUSTE
|
Règne
de Octavien :
-
image mythologique → pendant les guerres civiles
-
il est très vite perçu comme une sorte d'âge d'or et très vite on parle du « siècle d'auguste »(formule officielle prise sur la décision du Sénat en + 14 après son décès = honorer sa mémoire)
-
régime pendant plusieurs siècles mais qui se caractérise par son ambiguïté car tout en restaurant la res publica et en conservant ses formes, il ajoute une composante monarchique beaucoup plus forte que ce qu'il y a déjà exister.
→
politique
de restauration + affirmation progressive d'un pouvoir personnel
fondé sur le charisme d'un homme
-
Le régime impérial : un pouvoir monarchique à façade républicaine
-
La présentation du régime par Auguste ; une simple restauration de la res publica
-
les
historiens grecs parle d'une monarchie mais cette domination ne
convient pas aux romains car pour eux la monarchie se trouve à
l'étranger et est assimiler à la tyrannie.
Auguste
se garde bien de parler de monarchie. Il inscrit les nouveautés
institutionnelles dans le cadre d'une tradition
ou de pratiques / habitudes profondément ancré mais en
faisant des distorsions politiques.
Le
discours officiel ne met pas en avant le pouvoir personnel mais la
restauration des pouvoirs des magistrats, des comices et les
prérogatives du Sénat.
Res
Guestae Divi Augusti = « les hauts
faits du divin Auguste »
≈
testament politique d'Auguste qui a été gravé sur des tables
de bronze déposés à l'entrée du mosolé d'Auguste à Rome
Existence
de copies (en grec) dans l'empire
-
parcours politique + dépenses réalisées pour le peuple et l'état + victoires militaires
-
son propos est clair car il dit qu'il est le restaurateur de la « res publica opprimée et lui rendre sa libertas »
-
il affirme que pendant 41 ans de règne, il n'a jamais eu « plus de pouvoirs que les autres magistrats » mais simplement son auctoritas l'a démarqué et que quand il y a une décision, son avis prend de dessus mais en soit « l'état n'a pas changé »
-
il enfonce aussi le clou quand il énumère les titres exceptionnels qui lui ont été proposés par le Sénat et/ou par le peuple qu'il a refusé car « ils ne s’inscrivent pas dans une tradition ancestrales »→ il refuse le consulat, la censure à vie, des charges polémiques ie dictature
-
il précise que son soucis premier et de remettre « en honneur bien des exemples de nos ancêtres qui tendaient ) disparaître de notre siècle » → respect de la tradition
/!\
il ne dit pas tout mais dit la vérité
-
La réalités des pouvoirs d'Auguste : les journées des 13 et 16 janvier 27
le
13 janvier 27 :
-
mise en scène au Séant de Octavien qui se présente devant le Séant en tant que triumvir*
-
il abandonne ses pouvoirs → c'est une manière de rétablir la tradition républicaine à la fin des guerres civiles
-
Quand le Sénat refuse cette retraite politique et le supplie de conserver le consul → place privilégiée dans le cadre institutionnel
-
les sénateur lui octroie un impérium proconsulaire de 10 ans sur certaines provinces de l'empire romain : les Espagnes, les Gaules, l'Egypte et la Syrie → là où il y a le plus de légions et donc puissance militaire incomparable dans l'état
-
il existe 2 types de provinces dans l'empire :
-
provinces impériales sous l'autorité direct de l'empereur
-
provinces sénatoriales sous la responsabilité du Sénat
-
-
ce qui est anormale est que l'impérium a été donné pour une durée illimitée et de plusieurs provinces→ C'est un impérium pro-consulaire qui est remis au Sénat par la suite
-
En -23, évolution importante : impérium → infinitum* = l'impérium d'Octavien s'étend sur l'ensemble du monde romain et il peut intervenir dans les provinces sénatoriales
On
peut se demander si cet impérium est maius ou aequum
et si Octavien a la possibilité d'intervenir dans ces provinces
alors il va y avoir une concurrence entre les décisions
d'Octavien et celles du pro-magistrat → conflit de compétences
L'impérium
d'Octavien sera-t-il plus grand (maius) ou égal (aequum) que celui
du pro-magistrat ?
-
Il est probablement aequum car c'est plus dans la tradition romaine
-
L'auctoritas d'Octavien étant plus grande, il devrait cependant avoir une plus grande influence
Cette
journée a une dimension politique importante : Le Sénat se met
dans la position de supplier
pour que celui qui se présente en sauveur et au final, Octavien
parvient à se présenter comme ayant été contraint d'assurer le
pouvoir, il assume un fardeau de l'état de par la volonté de la
plus sage et prestigieuse des assemblées.
Son
exercice du pouvoir va apparaître comme l'équivalent d'un don de sa
personne, un sacrifice et non la réussite d'un profit de la guerre
civile.
Le
16 janvier -27 :
Le
Sénat va prendre une décision plus honorifique mais importante
dans la mesure où elle va renforcer le prestige d'Octavien, son
auctoritas et rendre de
plus en plus difficile le fait de contester sa parole et ses
décisions.
-
On lui donne le titre de « AUGUSTUS », titre qui va devenir son nom qui va être repris par tous les empereurs. Ce titre a une connotation sacrée très forte et étymologiquement signifie « ce qui augmente » et le fait de porter ce nom donne une puissance plus grande aux décisions.
-
Il obtient des lauriers et une couronne civique qui viennent orner sa domus, il fait allusion dans les res gestae à ces honneurs :
-
les lauriers sont les insignes des grands généraux qui ont remporté de grandes victoires
-
la couronne civique est décernée à ceux qui ont failli mourir pour la patrie
-
-
Attribution d'un bouclier d'or ou bouclier des vertueux sur lequel a été gravé les vertus cardinales dont avait fait preuve Octavien :
-
la virtus = le courage au combat
-
la clémence = vertu la plus à même de conserver la paix civile restaurée
-
la justice
-
la pietas = la piété dont on fait preuve à l'égard des dieux et de la patrie, de la famille
-
Ces
4 vertus agissent comme un portrait-robot du bon gouvernant, le
Sénat demande ainsi à Auguste
de se conformer à ces vertus. Il a ensuite été déposé dans
la Curie où se réunissait le Sénat.
Auguste
pouvait mieux échapper à l'accusation de tyrannie grâce à ces
honneurs car ils font de lui un sauveur et non de l'ambitieux qui
veut s'emparer du pouvoir.
-
L'approfondissement des pouvoirs d'Auguste en -23
La
puissance tribunicienne
-
Auguste va voir sa prééminence dans l'état renforcé en -23
-
il obtient les compétences du tribun de la Plèbe (le pouvoir et non la magistrature)
-
on sépare les pouvoirs de la fonction car Auguste est praticien (issu des plus anciennes familles de Rome) ce qui interdit d'être tribun de la Plèbe
-
Octavien avait déjà reçu dans les annés -30, deux compétences liées à la puissance tribunicienne
-
depuis -36 : il est sacrosaint = personne inviolable et sacrée, celui qui essaye d'attenter à sa vie est mis à mort
-
depuis les années -30, il possède le ius auxilii = le droit de venir en aide à tout citoyen qui se jugerait victime d'une décision arbitraire d'un magistrat.
-
-
En -23, il ne fait que recevoir la puissance tribunicienne pleine et entière qui sera renouvelée chaque année
-
Etape très importante, il avait le pouvoir de bloquer toutes les décisions grâce au droit de veto, il pouvait proposer des lois, réunir les comices tributes et les présider ainsi que le Sénat
-
L'avantage de Auguste est que jamais les autres tribuns de la Plèbe ne pourront utiliser leurs pouvoirs tribuniciens contre Auguste
-
Pouvoir renouvelé tous les ans, adopté par tous les empereurs
-
Auguste abandonne le consulat lorsqu'il a ces pouvoirs (été -23) et ne la revêtu que très exceptionnellement en deux occasions (-5 et -2).→ cela marque bien l'importance toute particulière de la puissance tribunicienne dans le cadre de la puissance impériale. Il préserve également une façade républicaine
Cette
puissance tribunicienne permet à Auguste d'agir quand il le voulait,
c'est l'essence même de son pouvoir civil. Son pouvoir militaire est
représenté par son impérium.
-
Auguste, chef de la religion romaine et père de la patrie
caractéristiques
de la religion
-
elle occupe une place fondamentale à Rome
-
les romains aiment à se définir comme le plus religieux des peuples car ils considèrent que dans toutes leurs activités, ils doivent composer avec la présence du divin
-
cette religion dispose d'un panthéon dont la figure est Jupiter et ce dernier fait partie d'un ensemble bien plus vaste dont un groupe se détachant de celui des 12 Dieux Olympiens
-
cette religion polythéiste ne comporte aucun dogme
-
c'est une religion ritualiste dont les rites permettent d'établir un dialogue avec le Dieu
-
Ce n'est pas un dialogue mené par un clergé mais par des hommes d'état, des magistrats puisque le divin est partout et qu'il régit tous les actes de la vie→ il faut toujours obtenir la bienveillance des dieux, pour cela il y a les rites qui permettent de conclure un accord avec des Dieux = la Paix des Dieux
-
le terme qui a donné « religion » vient de « religio » en latin signifiant le lien qu'on tisse avec les Dieux et qu'on doit entretenir → la survie de l'état en dépend
Le
culte romain n'avait pas d'autre utilité de s'attirer la
bienveillance des dieux ou de calmer leur colère. On établit un
contrat sur ces termes.
La
prière : ce n'est rien d'autre qu'une demande précise
qui est adressée à un ou des Dieux particuliers. Elle est très
détaillée et préparée avec beaucoup de minutie pour n'avoir
aucune ambiguïté afin que la déclaration soit claire. Elle change
tout le temps.
La
religion ne joue pas du tout sur l'émotion, les sentiments
(c'est pour cela que le christianisme va la vaincre rapidement)
cela n'empêche pas que les romains soient pieux.
Auguste
a une grande importance dans la religion dans la mesure où la
paix des dieux est l'un des fondements de la stabilité de
l'époque. Et puis, il va lui accorder une grande attention car
l'exercice de la prêtrise peut
renforcer encore son pouvoir et son prestige. Il va finalement
cumuler plusieurs sacerdoses
et est intégré dans les 4
principaux collèges religieux qui
existent à Rome.
Les
collèges religieux :
-
Augurat en -40 : la prise des auspices sont obligatoires avant toutes décisions pour interpréter la volonté des Dieux pour savoir s'ils soutenaient les initiations.
-
Décennvirs sacris faciundis : 10 hommes chargés du pouvoir sacré, ils sont chargés d'interpréter les Livres Sibyllins (= recueil d'origine grecque que se serait procuré Tarquin l'Ancien) contenant des oracles obscurs qui sont censés permettre de remédier à des situations catastrophiques.
-
Epulons : collège de 7 personnes chargées du contrôle des grands banquets organisés à Rome après les sacrifices lors des grandes fêtes religieuses intégré en -16 par Auguste
-
Collège des pontifes : le plus prestigieux, Auguste l'intègre à 15 ans à la demande de Jules César mais n'en prend la direction qu'en -12 où il devient Grand Pontife (nommé à vie). Ce collège est chargé de la surveillance des cultes, les 16 pontifes consacrent des édifices religieux, ils contrôlent aussi le calendrier, réglementent l'introduction d'un nouveau culte, rédigent les Annales pontificales où sont consignés tous les faits importants de la vie. Le Grand Pontife a un rôle particulier, il apparaît comme le chef de la religion romaine.
Après
auguste, tous les empereurs vont monopoliser la fonction de Grand
Pontife
« père
de la patrie » : dernier titre reçu par
Auguste lui a été octroyé une nouvelle fois par le Sénat en -2,
le jour de la Déesse Concordia car après la guerre civile, il a su
ramener la concorde à Romme
Il
a su agir comme un père pour les citoyens. Il n'a pas cherché à
prendre sa revanche mais les réintègre dans la politique ce qui
permet la paix et apparaît comme bienveillant
-
Le régime impérial : un pouvoir charismatique
-
Le rôle de la morale dans la politique à Rome
-
De
tous temps, la politique romaine s'est jouée sur un plan avant tout
le moral dans la mesure où des idéologies ont joué un rôle
important. De plus, les candidats aux élections n'ont pas de
programme ce que mettent en
avant sont leurs vertus : leur sagesse, leur
modération, leur clémence, leur maîtrise
d'eux-même, tout ce qui peut permettre d'espérer un
gouvernement sage. Ils mettent en avant leurs aides
(= ils mettent toute leur force au service de l'état), leur
désintéressement, leur qualité militaire pour
montrer qu'ils seront à même d'assurer la protection et la défense
de Rome. Ils rappellent les jeux qu'ils ont organisé (s'ils
étaient mémorables et nombreux, ils remportent plus facilement le
soutien de la Plèbe).
Le
bon
magistrat = homme
tempéré et bon militaire qui gère l'état en bon père de famille
sans chercher à le réformer
→
d'assurer
la sécurité de tous, de maintenir et d'accroître la gloire
de Rome, de maintenir ce qui a toujours été et ce qui a
permis a Rome d'être ce qu'elle est.
Les
qualités morales des individus sont donc examinées de près, c'est
pour cela qu'il est fréquent d'accuser un adversaire politique
d'être un débauché, cupide, ivrogne, goinfre...
→
Beaucoup
de discours politiques, de célébrations de soi et d'accusation des
adversaires
Auguste
va devoir consentir à beaucoup d'efforts pour faire oublier l'image
qu'il a soit d'un homme très sensible à la gente féminine,
on lui reproche beaucoup d'avoir enlevé sa femme Livie à son
mari alors qu'elle était enceinte. Il écrit beaucoup de poèmes
chastes.
Le
libertinage se conforme de plus
en plus au rôle d'empereur parfait.
Il
change son image pour marquer sa prééminence morale justifiant les
honneurs qu'il a reçu.
RECUPERER
LE COURS
Les
alliances matrimoniales : l'exemple de Julie (fille d'Auguste)
-25 :
épouse le fils de la sœur d'Auguste Octavie = MARCELLUS
Auguste
veut faire de lui son héritier mais il décède en -23. C'est le 1er
à être inhumée dans le mausolée de la gens d'Auguste
-22 :
épouse Agrippa (40ans) →
5 enfants dont 3 fils
Caius
en -20, Lucius en -17 et Agrippa Postulus (-12 peu après la mort de
Agrippa)
Aggripa
Postulus n'a jamais été considéré comme un successeur crédile de
Auguste car il avait des problèmes mentaux et était violent. Il est
exilé par Auguste en -7
-11 :
TIBERE (fils de Livie)
Il
devient le prétendant à la succession d'Auguste. Il est exilé
plusieurs années à Rode mais il devient tout de même l'héritier
le plus naturel d'Auguste.
Il
n'appartient pas à la gens JULIA mais à celle de CLAUDIA (famille
la plus puissante et prestigieuse de Rome)
En
14, il succède à son père adoptif, Auguste, sans aucun troubles
bien que de nombreuses tensions règnent dans la gens d'Auguste.
LIVIE souhaite placé son fils (de son 1er
mariage) à la tête de l'empire et accepte mal le choix de Marcellus
puis de Caius et Lucius →
manœuvre de tentatives
d'influence
Les
modalités de la succesion :
-
adoption
Auguste
n'a pas de descendant masculin. Comme il veut que son œuvre demeure
dans plusieurs générations, il décide d'adopter TIBERE et il le
contriant ensuite à adopter GERMANICUS (mari d'Agrippine) →
GERMANICUS doit
succéder à TIBERE (mais il meurt avant)
but :
éviter les prises de pouvoirs en dehors de la gens d'Auguste
Cette
pratique rappelle trop un système monarchique c'est pour cela que
Auguste met en place la co-régence
-
co-régence =
association au pouvoir des successeurs potentiels afin de les
légitimer
Auguste
partage ses pouvoirs = puissance tribunicienne + impérium →
rétablissement d'une
sorte de collégialité à la tête de l'état.
Ces
collègues du Prince n'ont pas autant de pouvoirs car ils n'ont pas
la même auctoritas que Auguste même s'ils ont les mêmes pouvoirs
juridiques
-
Agrippa dès -23 : impérium / -18 : puissance
tribunicienne
-
Caius César
-
Tibère
A
la mort d'Auguste, la succession paraît naturelle car Tibère a
l'expérience nécessaire au pouvoir sur le plan militaire et civil.
Auguste
est mort le 19 aout 14 dans une petite cité de Campanie (Naples).
C'est l'un des rares empereurs à ne pas mourir de mort violente. Son
corps est rapatrié à Rome et il est inhumé dans le mausolée
familial. A partir de ce moment, l'enjeu est la survie du régime.
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