chapitre en cours
ARCHAISME
(VII-VIe s.)
contexte :
-
période de changement / transformation
-
les communautés s'organisent politiquement et territorialement →
zone frontière avec des cités, capitale…
-
émergence de la cité-état = Polis
(eis) → une ville capitale qui organise un terroir et
indépendant de leurs voisins
-
enrichissement notamment à Athènes où règne des tyrans →
dynastie des Pisistratides
(1er tyran = PISISTRATE
qui veut embellir sa ville capitale → l'art au service de la vie et
symbolise la puissance → mise en chantier de grands temples + des
villes…) → l'art au service de
la propagande politique
tyran
= celui a qui on donne les pleins pouvoirs pour une période
PISISTRATE
= bon règne mais ses 2 fils vont être considérés comme des
mauvais tyrans.
A
partir de ce moment, signature des
œuvres d'art dans certains cas avec des noms connus et restés
dans la mémoire grecque
foyer
associé à la sculpture sont insulaires avec Samos
(grande île grecque en contact avec la Turquie…) et
les sculpteurs THEODOROS et
RHOÏCOS
+
DEDALE qui aurait eu une
école de sculpture formant des disciples selon Pline
→ exportation
de la sculpture dédalique.
Les
ateliers crétois commencent à disparaître au profit de la Grèce
continentale. Mais les carrières de Paros
et de Naxos
sont toujours exploitées
on
passe de statues de petit format vers du grand format (grandeur
réaliste) + taille monumentale ou colossale = mimésis*
la
sculpture de grand bloc de marbre n'est pas évidente → création
de nouveaux instruments notamment en fer (plus solide que le
bronze) contrairement aux égyptiens
matériaux
privilégiés : marbre locaux (Pentélique,
Hymette) et des Cyclades
mise
en place des Kouros (oï) et des
Koré (aï)
associés
à la religion : (uniquement
à utiliser pour la période archaïque)
Elles
sont polychromées
/!\
Ce n'est jamais un portrait du défunt mais image dont on veut se
souvenir (= jeunesse éternelle)
-
ex-voto
dans un sanctuaire, témoigne la dévotion et la piété d'un
individu
les
Grecs imaginent que quand le sanctuaire ferme alors les statues
offertes deviennent vivantes afin de servir la divinité (statue
masculine pour Dieu mâle et inversement), elles doivent donc être
belles.
→
ce
sont des Agalmata :
bel objet offert à une divinité et qui réjouisse l’œil
de la divinité
→
ce
sont des Andrias :
représente un être humain sans forcément de ressemblance
Période
où débute la colonisation grecque → expansion de la culture
grecque
Sicile,
sud Italie, Sud France : comptoirs qui exportent cette culture
I)
la phase orientalisme et le style dédalique (VIIe siècle)
marqué
par 2 temps : phase orientalisante + phase dédalique
A)
La phase orientalisante
env.
50 ans : 1er
moitié VIIe s.
on
assiste à des influences orientales suite à la colonisation
grecque
orient :
proche-orient + Egypte mais on ne sait pas comment se font les
contacts entre les orientaux et les grecs.
Les
grecs vont « copier » ces façons de faire avant de créer
des styles qui leur sont propres.
1)
Plaque de bronze découpée
-
1er
travail associé à la métallurgie
-
technique typiquement proche-orientale reprise par les grecs
-
grâce à l'orient, ils vont dvp des iconographies nouvelles :
2 personnages qui se positionnent la jambe en avant = dynamisme
+ notion de perspective = cadre
plus réaliste + beaucoup plus de
détails
-
les grecs empruntent des éléments qu'ils ne comprennent pas
forcément (symbole divins qu'ils considèrent esthétiquement
beau ie barbe postiche normalement au Pharaon et Dieux)
-
retrouvée en Crête = îles les plus proches de l'Orient
-
18 cm de haut
-
conservée au Louvre
-
datée
de 1er
moitié VIIe s.
2)
orfèvrerie : pendentif en or (sculpture miniature)
-
10cm de long
-
conservée au Louvre
-
sûrement en Crète
-
daté milieu VIIe s.
-
travail très précis associé à la fonte des métaux
précieux
-
deux petits masques très proche du faciès du visage égyptien
-
présence de petits grelots en or
-
petit lion = motif
Proche-Oriental associé au pouvoir, royauté
3)
iconographie animale : vase associé à des rituels religieux
-
forme de chouette → Athéna ?
-
retrouvé à Athènes
-
céramique
-
15 cm de haut
-
polychrome
-
formes très simplifiées car c'est le moment où les grecs adoptent
la technique orientale des moules* souvent à
deux valves* que l'on rempli de terre → cuisson →
ouverture du moule
-
Tant que le moule n'est pas cassé,
on produit en série le même objet
→→
phénomène
d'acculturation apporte une richesse de la Grèce ainsi que de
renouveler leurs techniques et iconographies.
B)
le style dédalique
style
relativement bref : 2e moitie
VIIe s.
selon
Pline l'Ancien
dans l'Histoire Naturelle :
pour lui crucial car l'art grec devient unique
→
art
plus grec
associé
à DEDALE qui aurait été un
maître sculpteur ayant formé en particulier DIPOÏNOS
et SKYLLIS qui seraient partis et
aurait voyagé et donc répondu le style dédalique
passage
du petit format à un format presque réaliste*
démultiplication
des sculptures : statue de calcaire = Pôros,
polychromé + bronze
1)
le chef d’œuvre (p15) : « Dame d'Auxerre »
-
ronde bosse en pieds
-
iconographie féminine
-
0,70m de haut
-
calcaire
-
certainement polychromée
-
en bonne état, la mieux conservée mais il lui manque une partie du
visage
-
découverte au XIXe s. en Crête
ou en Samos lors de la
fouille avec une pioche qui a abîme la statue
-
cette statue est passée par toute une série de collections privées
-
milieu XIXe s., collection de musée d'Auxerre → nom
-
maintenant conservée au Louvre
-
elle est vêtue à la mode crétoise : jupe
cloche qui met en valeur la courbe des hanches et qui
retombe très bas (recouvre les pieds) + taille
très serrée par une ceinture
métallique + vêtement très
ajusté → transparence de la poitrine
et sur les épaules « petite
cape »
→
c'est
un costume très proche de la Dame aux serpents mais la poitrine est
vêtue et vue par transparence
-
coiffure très volumineuse : perruque à la manière
égyptienne = perruque tripartite
-
visage très proche du pendentif : très égyptien
→ allongé, triangulaire où les organes des sens sont très
accentués
→→
côté
asiatique
-
statue associée à la frontalité*
mais l'arrière n'est pas totalement dépourvu de détails
-
très peu de mouvement = statue hiératique
→→
associée
à la femme
-
main posée à plat sur la cuisse + main sur la poitrine avec des
phalanges très longue → geste de piété
dans
le domaine égyptien, l'Ab
est le cœur qui est fondamental car c'est le réceptacle de nos
actions
Il
s'agit peut-être de la représentation
d'une prêtresse ou divinité
généralement
sous production d'iconographie dans la culture grecque donc forcément
qqn de très importante
polychromée
surtout en noir (Egypte) + rouge, jaune, bleu,
maquillée, la femme à la peau
très claire car elle reste à l'intérieur
2)
« Fragments » de reliefs de petites dimensions qui
représentent partiellement des individus = métopes ?
→
construction
de structure religieuse de l'ordre
dorique
-
retrouvée à Mycènes
-
haut relief
-
40cm de haut x 30cm large
-
pôros peint
-
même esthétique
3)
au niveau du bronze : fonte pleine à cire
perdue (p15)
-
caractéristique des ex-voto
-
moyen format
-
icono de sportif = aurige
-
on joue sur un mouvement réel
-
réalisme corporel
mais
la représentation
féminine en bronze sont encore très archaïque et sans mouvement
(cf fasicule)
4)
statue plus complexe : le CRIOPHORE*
-
porteur d'animal = bélier
-
en bronze
-
ateliers crétois
-
il porte l'animal sortit du troupeau→ vision
réaliste du berger → Hermès ?
Berger d'un grand propriétaire
terrien ?
→→
Laisse
la place à un style profondément grec = maturité
archaique (VIe s.)
associée à l'iconographie du Kouros*
et Koré*
II)
la maturité archaïque (VIe siècle)
A)
Les Kouroï
1)
Kouros d'Olympos (p16)
-
plus ancien conservé dans sa totalité
-
Kouros associée à une ronde-bosse en pieds
-
en marbre
-
relativement grand : 1,84m de haut
-
polychromé : corps
foncé pour la virilité/masculinité
-
bon état de conservation
-
retrouvé à G/Olympos
(= territoire de l'Attique, petit village) dans la nécropole
→
marqueur
de tombe
-
conservé à NY
-
« le
Kouros de NY »
-
date : 600-590 av. JC voire
580 (pour les européens) → un des premiers Kouroï gardé
dans sa totalité
-
auteur : anonyme
-
commanditaire : famille ou défunt
-
contexte : VIe s. athéniens avec l'apogée d'Athènes +
Pisistrate…
Quelle
est l'image/ l'esthétique associée à ce Kouros ?
Vers
600 : iconographie du Kouros est fixée qui paraît
fonctionnelle du point de vue religieux bien qu'il existe des styles
différents mais l'image est toujours la même.
→
répétitions
infinies
-
représentation de face d'un jeune homme (parfois une ceinture ou
bâton de commandement dans les mains) = frontalité
mais l'arrière est sculpté
-
nudité = beauté, entretien du
corps, gymnaste donc citoyen idéal
-
haut du corps associé à l'absence de mouvement = hiératisme
mais les bras sont légèrement pliés avec poings fermés (les
coudes ressortent en arrière)
-
mouvement au niveau des jambes : toujours la jambe gauche
en avant pour les hommes → dynamisme
= homme
→
emprunt
à la sculpture égyptienne (différence : les hommes sont
vêtus sauf pour les Dieux) dont les premiers datent de -1000.
poings
fermés car ils portent des éléments symboliques pour les égyptiens
mais aussi car c'est plus facile à faire.
-
la perruque : coiffure volumineuse très stéréotypée
mettant en valeur le lissé du visage → typiquement
égyptien
les
grecs portent-ils des perruques ? Signe de l'aristocratie
grecque ?
-
accentuation des organes des sens → Égypte
-
musculature très présente
-
mollet :
ossature car tibia et musculature
-
idem
rotule avec la présence des ligaments
-
pas
encore de modèles mais autopalpation
par le sculpteur → mimésis*
-
caractéristique
des coureurs : musculature au niveau de l’aine
-
élément
de datation : cheville car chez les premiers Kouros, on
a peur que la statue se fragilise alors les chevilles sont très
épaisse puis on se rend compte que l'on peut alléger la cheville
2)
La tête du Dipylon
-
DIPYLON = grande
nécropole aristocratique d'Athènes en contact avec la céramique =
atelier
-
retrouvé à Athènes dans cette
nécropole
-
le corps peut être restitué
-
en marbre de Naxos
-
statue très fragmentaire (pas de corps et le visage abimé)
-
50cm donc le Kouros d'origine grandeur réaliste
-
polychromé
-
conservé MA d'Athènes
-
date : 600-590 av. J.-C
-
auteur anonyme
-
commanditaire : défunt ou sa famille
-
mise en valeur des organes
des sens : accentuation des yeux + accardes
sourcilières liées au nez
-
chevelure : perruque en boules →
travail géométrique : petites boules les unes à côtés des
autres et décalées
-
porte un bandeau au niveau du front : bandeau symbolique
pour lui permettre d'être victorieux dans le passage de la
vie et de la mort = bandeau d'Héraclès
(=bandeau à 2 noeuds)
3)
Kouros plus récent : toujours identique
-
bien conservé
-
580-570 av. JC
-
de très grande taille : 3,05m de haut
-
retrouvé dans un espace appartenant à Athènes = cap
Sounion = sanctuaire
dédié à Poséidon
→
dans
le sanctuaire = ex-voto (dans
très grande car les dieux sont plus grands que les hommes)
-
image n'a pas changé
-
beaucoup plus léger : moins massif
-
les
détails anatomiques sont moins accentués →
plus fluide
-
les
pectoraux sont beaucoup moins accentués
-
mais
les chevilles sont toujours aussi épaisse
-
visage
moins allongé et plus fin : la
tête paraît plus petite // reste du corps
-
coiffure
moins volumineuse
l'arrière
de la composition n'est pas abandonnée
jeu
sur les fesses en raccord avec la jambe avancée
le
dos est mal représenté mais la palpation ne permet pas le
réalisme = « arrête de poisson »
musculature
du coureur également représenté à l'arrière or ce n'est pas
le cas mais les grecs ne savent pas encore comme raccorder les
différentes parties du corps
4)
Kouros retrouvé dans l'île des cyclades = Théra
-
570-560
-
moins accentué la perruque → côté plus naturel +
spirales s'enroulent sur le front = bouclette
-
bandeau
-
apparition
du sourire*
→ animation du visage : paumette + faucette
le
sourire = « le sourire archaïque » = sourire ionique
influencé par des statues pro-orientales
Pourquoi ?
-
historique : en Grèce = moment apaisé sans guerre ou
conflit
-
arts : seul moyen d'animer la sculpture tout en conservant le
motif de départ
quand
commence le style classique = style sévère
= abandon du sourire car le reste du corps s'anime.
5)
Le MOSCOPHORE
-
phoros = porter
-
mosco = veau
→
« le
porteur de veau »
-
ronde-bosse en pieds lacunaire
-
en marbre local athénien du Mont HYMETTE
-
H : 1,70m
-
retrouvée au XIXe s. dans le plateau de l'acropole
d'Athènes
-
c'est un ex-voto
-
date : 560-540 av.JC =
apogée de la période archaïque mais les artistes sont toujours
anonyme
-
commanditaire : communauté ? Famille ?
Structure
du Kouros :
-
frontalité
-
hiératisme
-
rigidité
-
jambe gauche en avant
-
coiffure de type égyptienne
-
polychromé
Nouveauté :
-
porte un drapé même si toujours présence de la « nudité
héroïque » = transparence
→
c'est
la première fois qu'un homme est habillé bien que la musculature
soit toujours présente
-
il est penché en avant : le ventre est plissé ce qui
est réaliste pour le portage du veau
-
omphalos très bien représenté
-
introduction d'un élément annexe : position réaliste
du berger
→
symbiose
entre l'homme et l'animal
le
veau est presque plus réaliste que l'homme.
-
port de la barbe = le dessin de la barbe renforce le sourire
ionique
-
les yeux sont évidés et incrustés avec des matériaux
spéciaux
Fonction :
-
porteur de veau ?
-
grand propriétaire terrien qui offre cet ex-voto ?
-
famille qui veut commémorer ses sacrifices en faveur d'Athéna
→ montrer leur générosité associée au « sacrifice
sanglant »
6)
Le « CAVALIER RAMPIN »
(appelation du XIXe s.)
-
ronde-bosse en pieds lacunaire
-
en marbre cycladique
-
polychromé
-
retrouvé sur le plateau de l'acropole
d'Athènes dans les fosses des
Perses
fosses
des Perses = à la suite de la 2e guerre médique, les
Perses prennent l'acropole et ils détruisent/abîment les statues ce
qui est considéré comme un sacrilège pour les grecs. Les grecs se
demandent quoi faire de ses statues, ils décident alors de creuser
des fosses pour y enterrer tout ce qui a été détruit par les
Perses. Ce sont des ex-voto qui appartiennent à Athéna donc ils ne
peuvent pas quitter l'acropole mais comme ils sont abîmés, ils ne
peuvent plus être exposés.
-
la 1ère partie retrouvée est la tête par les français
dans les 1980's → collection de M.Rampin
→ 1869 : il donne la tête au Louvres
-
les grecs retrouvent le torse et le début du
cheval, conservé à Athènes
-
date : 560-540 av. JC
-
associé aux ateliers athéniens
-
artistes et commanditaires inconnus
-
c'est une statue plus novatrice : très proche des
Kouroï mais apparition du dynamisme
(à cheval) = HYPPEIS (cavalier
noble/aristocrate)
-
buste très large mais la tête est petite → disproportions
-
tête légèrement tournée vers l'encolure et vers le bas
-
symbiose entre l'homme et l'animal
-
coiffure allégée (plus courte) et très raffinée pour
donner un modèle géométrique + bandeau = couronne
de celeri sauvage
-
influence de l'art oriental : sourire, yeux en amande,
barbe identique à la chevelure
-
la bouche suit le dessin de la barbe et des paumettes
saillantes → animation du bas du visage
(cf
Reims + croisades)
Qui
est représenté ?
-
Hippeis qui a voulu se faire représenté
-
victorieux à des jeux sportifs : dans le monde grec, les
jeux Isthmiques (sud-ouest
Athènes), on gagne une couronne de céleri sauvage
-
mais le cheval a sûrement été totalement sculpté et probablement
associé à 2e cheval donc peut-être un
2e cavalier → jumeaux ?
Si on suit cette hypothèse alors ce serait probablement les jumeaux
HIPPIAS et HIPPARQUE
= fils de PISISTRATE au
VIe s.
→
1er
portrait du monde grec
7)
les derniers temps de l'archaïsme
le
Kouros de CROÏSOS
-
on connaît le nom car c'est une statue funéraire = marqueur
de tombes
-
date : 530 av JC
-
/!\beauté idéale quelque soit l'âge de la mort du défunt →
ce ne sont jamais des eicôn
-
affinement du visage + musculature moins affirmée
-
structure identique
autre
Kouros :
-
520-510 av.JC : moment
où Athènes bascule de la tyrannie à la démocratie
-
musée archéologique de Florence
-
les contours sont très adoucis : idée de
suggestion, les parties
s'emboîtent mieux
-
perruque longue
-
fluidité : colonne
vertébrale mais les côtes ne sont plus visibles
-
la fesse suit le mouvement de la jambe → sculpture dans sa totalité
= mimétisme (VS frontalité)
B)
les Koré
-
ronde-bosse en pieds
-
apparaît bien après les Kouroï
qui datent de 610, les 1er
Koré datent de 560-570 soit 40 ans d'intervalle
-
statues religieuses dans les sanctuaires de divinité
-
statues funéraires mais rare car les femmes ne sont pas des
chefs de famille
-
c'est plus une étude des costumes que du corps de la femme
-
associé à l'aidôs = pudeur
1)
La Koré de CHERAMYES p17
-
inscription sur le socle de celui qui à dédié = dédicant
-
retrouvée dans l'Héraion du
sanctuaire de l'île de Sanos
et offerte à Héra
-
ronde-bosse en pieds
-
marbre de Naxos
-
H : 1,92m
-
date : 560 av.JC
-
contexte divin : représentation
d'une prêtresse ou Héra ?
-
Musée du Louvres
-
iconographie est fixée → peu d'évolution, les peu
d'évolutions concernent le costumes (selon les modes)
-
immobilité : pieds collés
(ie Dame d'Auxerre) → influence égyptienne
-
vêtu de 2 habits
-
Chiton
= directement sur le corps, lin plissé (homme et femme)
-
Himation
= laine, au-dessus du chiton
le
chiton accentue le sentiment de colonne cannelée mais c'est cassé
en haut du corps par le himation
-
bras plié sur la poitrine = dévotion
féminine + 1 bras le long du corps et poing fermé
-
représentation de la chute des reins + creux de la colonne
vertébrale → la drapé suggère le corps de la femme sans le
montrer
2)
Koré de GENELEOS p17
-
offrande familiale réalisée par GÉNÉLÉOS
qui aurait fait un socle sur lequel il aurait sculpté un ensemble de
ronde-bosse en pieds = ensemble de la famille
-
à gauche = mère, à droite = le père et entre = les enfants (3
filles et 1 garçon)
-
date : 550 av.JC
-
perruque égyptienne longue = aristocratie ?
-
cassure de la rigidité des plis →
main que réajuste le chiton → inclinaison du drapé → rupture de
la verticalité
-
transparence : perruque
animée par la forme des seins mais toujours en suggestion