TD Art : APOLLON SAUROCTONE DE PRAXITELE

APOLLON SAUROCTONE DE PRAXITELE (350)

- copie en marbre (originale en bronze?)

- ronde-bosse en pieds

- beaucoup de copies

- 1,49m

- auteur : PRAXITELE (…)

• fils de l'athénien CÉPHISTODOTE qui a été son maitre
• c'est un sculpteur et peintre…

- après la défaite d'Athènes à Chéronée

- transition entre le classicisme et hellénistique

Comment cette œuvre nous montre-t-elle la transition artistique ?

- figure masculine debout

- nu, jeune → jeune dieu

- maintien sur un arbre avec un lézard

- envergure imposante, musculature

- arbre = sert à l'équilibre (car le marbre est fragile)

au niveau des jambes :

- jambe gauche sur la pointe des pieds = jambe libre → fléchissement

- jambe droite = jambe d'appui

au niveau du torse :

- ligne serpentine = déhanchement

- position de contrapposto + chiasme (entrecroisement)

au niveau du visage :

- trait ovale et fin

- regard reste figé pour surveiller le lézard

- chevelure imposante et raffinée → hellénistique

Apollon est l'une des divinités principales

fis de Leto et de Zeus

né à Délos

attribut : arc et la lyre

PYTHON = serpent très grand, apparu après le déluge et fils de Prométhée → image très négative et les grecs pensent que c'est une femelle, non civilisé

→ Combat entre le Python et Apollon

Leto subit la colère de Héra qui la fait poursuivre par le Python. A la naissance de Apollon, Leto se réfugie à Délos.

Apollon commence à chercher un endroit pour son sanctuaire et retrouve le Python à Delphes dans une grotte → il le tue d'une flèche

→ Python = lézard + le dieu tendrait son arc

respecte les principes énoncés dans le Canon de POLYCLÈTE : corps = 7x tête

hellénistique = ne plus représenter la beauté or le serpent est une image négative

- regard vide mais toujours du dynamisme

- chevelure imposante mais raffinée

CLASSICISME	HELLENISTIQUE
Beauté	Métaphore de combat mythologique = Violence
Déhanchement (Polyclète)	Visage et chevelure très détaillés

Autre interprétation :

- sauroctone = tueur de sauriens

- Praxitèle veut humaniser les Dieux et les montre pendant leur jeunesse = phase d'apprentissage

- « garnement » qui s'amuse avec un animal

- plus grande proximité entre les Dieux et les hommes

- entraînement avant le véritable combat avec le Python

ARts : Chapitre 5 / LE CLASSICISME

Chapitre 5 / LE CLASSICISME

Siècle de Périclès = classicisme

période où on ne dispose principalement des copies car les romains adorent cette période. Ils déplacent les statues, les fondent et en font des copies

Les copies sont différentes

Il faut alors s'interroger sur les textes antiques :

- Histoire Naturelle de PLINE L'ANCIEN : évoque l'histoire de la culture grecque et il y décrit des œuvres

- PSAUNIAS décrit ce qu'il voit

I) Le style sévère

Ephèbe dit de Critios

- on ne sait pas qui est CRITIOS

- ce n'est pas un Kouros mais une éphèbe

- date : 480

- acropole d'Athènes → ex-voto

- auteur : anonyme

- frontalité mais les genoux en avant et le mollet en diagonale

Début du Ve siècle = style sévère (500-450)

les formes, apparences du corps et le mouvement changent avec de nouvelles techniques

Le Zeus ou le Poséidon de l'Artemision (460-450)

- original

- fouilles sous marines XXe dans un bateau de type romain : transport de la grèce à Rome

- le navire a coulé en face sanctuaire de Artémis

- ex voto

- dimension : 2,09m de haut*

- envergure : 2,09

la statue tient dans un cercle = forme parfaite sans début ni fin

- rupture de la frontalité + hiératisme

- artiste : totalement en mvt = déséquilibre équilibre

- pieds avant seulement talon posé + pieds arrière pointes de pieds

équilibrage par les bras

- apparence d1 homme mature = autorité**

- visage : pas de sourire**

- contraste entre le visage très poli et la barbe très « raide » (mode change suite aux lois de la démocratie)

- incrustation de cuivre + yeux = ivoire, ébène, précieuses

- hauteur des statues de bronze : nouvelle technique = fonte creuse à cire perdue*

Fonte creuse à cire perdue :

- origine : Proche Orient mais améliorer par les Grecs

- permet d'alléger le poids et d'augmenter la taille

- ateliers spécialisés

- le bronzier signe de son nom mais bcp d'artisans qui travaille avec lui contrairement aux marbrier

1) façonnée en terre argileuse la forme de la statue = maquette

2) couvrir l'ensemble de cire légèrement chauffée pour être malléable

3) séchage

l'épaisseur de la cire = épaisseur de l'enveloppe de bronze que l'on veut obtenir

4) enveloppement de l'ensemble avec de l'argile = moule

Il y a des tiges de métal dans les trois couches pour éviter que cela bouge

5) formation de trou

6) soumis à la chaleur : la cire fond et s'évacue par les trous

il reste le noyau central = maquette + vide + moule qui tiennent avec les tiges

7) bronze remplace ensuite la cire par les trous

8) séchage (très long selon la taille et il ne faut pas bouger la taille pour éviter les bulles d'air)

9) on casse le moule pour récupérer la statue

→ Statues uniques

→ ce ne sont plus forcément des statues monolithiques

La statue est ensuite polie

l'aurige de Delphes (460-450)

- 1,80m= mimésis

- fonte creuse à cire perdue

- statue plus hiératique que le Zeus → le mvt n'est pas systématique

- le péplos long retombe et des plis très creux → rigidité

- nouveauté : ceinture sous la poitrine + haut bouffant

- le corps est très légèrement tourné en particulier au niveau du visage

- mvt certainement dû au conducteur de char → probablement incomplète : monter sur un char et tient les reines donc chevaux = groupe statuaire de très grande dimension

- une partie du socle a été retrouvé avec l'inscription du commanditaire « POLYZALOS », associé à une cité Géla dont il est le tyran (470-460). Cette inscription dit qu'il aurait remporté une course → ex-voto à Apollon. Mais ce n'est pas son portrait car il est trop jeune, mais le conducteur professionnel. Il est possible qu'il est déjà obtenu la victoire et donc qu'il défile avec le propriétaire des chevaux donc Polyzalos était peut-être derrière lui

- les boucles des cheveux sont plus réalistes

- pas de sourire

- lèvres dodues et charnues → ateliers athéniens ?

- yeux incrustés + cils rajoutés un par uns en argent

- la bouche est légèrement entrouverte + ajout de dents en argent

II) L'apogée du premier classicisme (450-430)

correspond au siècle de Périclès à Athènes qui dvp l'esprit intellectuel, culturel et scientifique

fin des guerres médiques

argent à investir autant chez les collectivité que chez les particuliers

moment où les sculpteurs deviennent des « princes de l'esprit » = intellectuels avec des rédaction de traité → plus de noms et de carrières car ils ont des renommées

MYRON ELEUTHÈRES

- Eleuthères = petit village de l'Attique

- formation dans la grande cité de Argos du Péloponèse auprès de AGÉLADAS

- très vite connu par ses contemporains

- période d'activité : milieu Ve → le plus ancien des grands artistes du siècle de Périclès

- artiste novateur car il travaille le bronze et le marbre

- plusieurs iconographies très différentes

• animaux : notamment les veaux que l'on retrouve sur l'acropole d'Athènes. Ce sont des ex-voto pour Athéna pour rappeler les sacrifices. Selon les textes, même les vrais veaux caressaient et léchaient les museaux des statues = mimésis
• athlète victorieux ou en mouvement → réflexion sur l'anatomie = premiers modèles en ateliers
• groupe statuaire : plusieurs personnages (déjà dans les reliefs mais c'est la première fois en ronde-bosse en pieds)
  • Marsyas et Athéna, en bronze 440
  • taille : 1,70m
  • ex-voto de l'acropole d'Athènes
  • on raconte une histoire en ronde-bosse
  • Athéna vient d'inventer l'aulos mais elle se rend compte qu'en en jouant son visage et enlaidi donc elle le jette et le satyre MARSYAS le ramasse
  • Il demande de faire un concours contre Apollon pour savoir lequel joue le mieux et Apollon perd
  • Apollon demande un 2^e concours avec pour condition de jouer de l'instrument à l'envers → défaite de Marsyas → mis à mort en le dépeusant
  • Myron a essayé de représenter l'hésitation d'Athéna car venant de la droite Marsyas vient s'emparer de l'aulos → balancement

POLYCLÈTE (cf TD)

- ce n'est pas un athénien

- originaire d'Argos

- formation auprès de AGÉLADAS d'Argos

- apogée carrière : 450-430

- Le Canon → c'est un théoricien

- représentation des jeunes hommes, athlétiques et viriles

PHIDIAS

- c'est un athénien

- ami de Périclès et participe à l'embellissement d'Athènes ( reconstruction de l'acropole d'Athènes) = maître d'oeuvre

- statue de culte : Zeus chryséléphantine + Athéna parthénos (12 à 40m de haut)

- Athéna promachos = combattante, c'est une statue de plein air en bronze, fonte creuse à cire perdue

TD Arts : LA STELE FUNERAIRE DE DEXILEOS

LA STELE FUNERAIRE DE DEXILEOS (394)

stèle = pierre dressée sur la tombe d'un défunt, c'est une borne entre le monde des vivants et des morts

- retrouvée en Attique

- marbre pentélique

- haut-relief

- 1,75m

- manque qqs parties

- Musée d'Athènes

- commanditaire = famille du défunt

- période du second classicisme

- periode de guerre avec une augmentation du patrimoine

En quoi cette stèle est-elle caractéristique des stèles de la période classique ?

Les acrotères :

- jeune cavalier = DÉXILÉOS

• en pleine action
• à cheval
• cambré sur la droite
• le bras est en mouvement comme s'il lançait une lance
• occupe beaucoup d'espace, il est dominant
• porte un chiton

- homme à terre sous les sabots du cheval et il est nu

- finesse des traits : musculature, drapé, visage, crinière…

- manque plusieurs parties : jambe + museau du cheval et jambe du cavalier

- composition en diagonale / parallèle

• lance
• échange de regard
• tête du cheval + le bras de l'ennemi
• ventre du cheval + ennemi au sol
• …

- présence d'un épitaphe = nom, lien de parenté, informations sur la naissance et sur la mort

CORINTHE = bataille où est probablement mort le cavalier

Monument empruntant l'art de PHIDIAS : attitude du cavalier, chiton flottant → apprenti de Phidias

Violence de l'action mais les visages sont sans expressions = pas de Pathos (période hellénistique) = visages sont sereins

Tout est mis en œuvre pour une belle représentation = effacement du drame. Déxiléos est surélevé au rang de héro car il est plus valeureux que son ennemi

représentation d'un cavalier car c'est sa fonction et qu'il est mort au combat

il est jeune or c'est le cas au niveau de l'inscription « Archonte » = « consul » sous lequel il est né et mort soit en 394. Il est né en 414. Il a donc 20 ans à sa mort → correspondance entre la beauté et l'âge

= Ephèbe

un éphèbe est un jeune homme à Athènes entre 18 et 20 ans qui fait son service militaire. Donc Déxiléos est soit un éphèbe soit un jeune citoyen au moment de sa mort.

Il porte un chiton + chlamyde (f) = cape courte au-dessus du chiton caractéristique des voyageurs et des éphèbes généralement noire (cf Thésée)

forme de la stèle = petit temple car c'est une borne entre les 2 mondes → dimension religieuse

Les défunts ne sont jamais représentés morts car c'est une commémoration de ce qu'il ont été → il faut en garder une image positive du temps de sa vie

- il est victorieux selon la représentation mais on ne sait pas si c'est vrai

- il défend la cité

L'ennemi est brave et musclé → augmentation de l'héroïsation de Déxiléos

- pas d'armes offensives mais seulement un hoplon

- il tente de se relever

- 2 genoux au sol = pour les grecs, il est déjà mort (sol = déjà un pied en Enfers)

Regard échangé entre les 2 personnages

- en voyant son ennemi mourir, il voit son destin → présage de mort

(idem sur la stéle de Hégésos, les 2 femmes regardent la boite à bijoux et vers le bas → avenir d'abandon de ses biens matériels)

C'est un tombeau vide = Cénotaphe :

- Déxiléos n'a jamais été enterré sous la stèle

- il est mort au combat → les corps sont enterrés ensembles pour conserver la cohésion du champs de bataille

- la famille ne s'est pas contenté de cette inhumation collective

TD Arts : LA STELE FUNERAIRE D'HEGESO

LA STELE FUNERAIRE D'HEGESO p23

bas-relief

stèle = bloc rectangulaire de pierre dressée qui indique une tombe

marbre pentélique

1,58m de haut avec l'acrotère (chapiteau en hauteur)

bon état de conservation

polychromée

Musée National d'Athènes

découverte en 1870 dans la nécropole du céramique à Athènes dans un enclos particulier d'une famille

400 av.JC

attribué à CALLIMAQUE ? : orfèvre, sculpteur et peintre athénien mais pas de signature

commanditaire : famille de la défunte

période classique

victoire cité grecques contre les Perses

importance de Athènes : Périclès, Simon et …..

Quelles caractéristiques communes cette stèle présente t-elle avec les autres stèles classiques ?

I) les stèles funéraires

- reprise vers -430 suite à la guerre du Péloponnèse

- moins originales ou diversifiée

- contrairement à l'archaisme : plusieurs personnages

- plus petites et plus large

- scène de la vie quotidienne

- honorent la mémoire du défunt

- famille aisée

stèle d'hégéso :

- présence des antes = piliers de chaque côté de la stèle

- fronton : inscription grecque « à la défunte Hégéso, fille de ... »

- les personnages sortent par // aux antes et fronton

- deux femmes : assise = Hégéso + debout = servante

- taille indique que la famille était riche

II) représentation de la femme

femme assise = HÉGÉSO

- pieds sur un petit tabouret

- tend les mains vers une boite à bijoux

- elle y sort un objet

- vêtu d'un tissu dont le drapé est précise = péplos ou chiton

- transparence de l'époque

visage sans expression + regard en direction de l'objet

femme jeune et les courbes sont proportionnées

la boîte tenue par la servante est une puxide = objet typiquement féminin avec un couvercle

- faite en céramique, bois ou métaux

- pour les cosmétiques + bijoux

- le bijoux était peint → aspect coquet de la défunte

drapée = élément important de la sculpture grecque

elle est très élégante → volonté d'embellir la beauté de la femme

fort recours aux stèles funéraires mais démocratisation au IVe s.

explication complémentaire :

stèle funéraire depuis la période mycénienne mais moment où elle est en déclin

pendant la période archaique : beaucoup de stèle étroite et très haute

au moment du dvp de la démocratie : lois sanctuaire pour limiter le côté débordement ostentatoire des plus riches

reprise en -430 : tout les sculpteurs qui travaillaient sur l'acropole sont au « chômage » donc fin des lois sanctuaires pour les employer

transparence au niveau de la poitrine qui montre que le sculpteur connaît son affaire → sculpteur qui a travaillé sur la frise de Phidias ?

Monde des aristocrates

tabouret : plus du domaine terrestre

taille de la servante debout = femme assise = hiérarchisation des taille

TD arts : LE DIADUMENE DE POLYCLETE

DIADUMENE DE POLYCLETE

statue en ronde bosse en pieds

éphèbe* = jeune homme en transition entre la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte.

bandeau suite à une victoire

Andrias*

en bronze à la base

copies en marbre

bon état de conservation : avec certaines parties manquantes

440-430 av JC

copie de Vaison Ie s. ap. JC

attribué à POLYCLÈTE DIT L'ANCIEN

né vers -480 et mort en -420

selon les sources : Argos

1e sculpteur prenant compte des proportions des statues

Le Canon

Doryphore = chef d'oeuvre

C'est le premier chercheur/savant de la sculpture

période classique

contexte : triomphe d'Athènes, naissance de la démocratie et arrivée au pouvoir de Périclès

PHIDIAS et POLYCLÈTE

introduction du mouvement différente du style sévère

règles de proportions

désir de représenter un idéal de beauté

caractère religieux mis de côté

Peut-on dire que le Diadumène de Polyckète représente l'apogée de la sculpture classique ?

I) description de la statue

diaduménos = celui qui se ceint du bandeau → description selon Pline

L'idéal grec :

- peu visible sur la copie de Vaison

- nez droit dans le prolongement du front

- paumette haute

- pose montre la force du D → musculature mise en avant

- pose sereine : penche la tête

- on a l'impression qu'il ne force pas → impression de puissance

- soin au niveau des articulations : pas de raideur

- impression de grâce

- ne peut exister dans la nature

Le mouvement :

- animation d'un corps au repos

- musculature mise en avant

- nouvelle vision du corps → torsion

- équilibre au dynamisme : tout est en mouvement

- contrapposto*= équilibre qui résulte de la compensation de mouvements contradictoires

- ligne serpentine* = ondulation du torse pour permettre le basculement du poids dans l'autre sens

refaire le dessin du mouvement : les deux jambes dont une pliée + ligne H→B au niveau des hanches + ligne B→H pour les épaules

jambe d'appui = jambe droite/linéaire

- entrecroisement entre épaule H et hanche H + epaule B et hanche B = chiasme

- visage tourné vers le bas

-pondération*= recherche de la meilleure répartition du poids du corps à l'intérieur d'une sculpture

les proportions parfaites :

- but de Polyclète selon son livre le Canon

- rapport numérique entre les parties du corps

• division en 7 parties
• tête = 1/7 du corps
• torse = jambe
• tête = longueur du pieds
• ligne du bassin inverse de celle des épaules

- harmonie des muscles qui doivent être bien organisés

II) analyse de l’œuvre

L'athlète grec

- aspect olympique et militaire

- statue représente l'immortalité des athlètes et remercier les Dieux

- bandeau de la victoire = 1e honneur décerné après chaque épreuve = victoire dans une seule épreuve sportive

- période de paix mais avec la préparation de la guerre du Péloponnèse ce qui signifie que tous les athlètes à Athènes sont des soldats potentiels

Polyclète et le Diadumène

- Le D illustre bien les principes du Canon

- tous cherche l'idéal grec dans tous les domaines → courant de pensée

- Canon : recours à des systèmes de nombres → calculs savants

- seulement deux passages du Canon retrouvés :

• confirmation de sa théorie en réalisant une statue = Doryphore

l'influence du D dans sa période

- beaucoup de copies

- plus de 30 copies notamment de Vaison et Délos (conservée à Athènes – 1e ap.JC)

les principes du Canon sont ici une variation contrairement au Doryphore

perdure pendant 1siècle mais le Canon est remplacé par celui de Lysipe (corps en 8 parties) au IVe s. av.JC

Fiche de révision : LES SIECLES OBSCURS

LES SIECLES OBSCURS

1100 – 1000

phase de décadence = chute des Mycéniens + arrivée des Doriens

forme artistique moins nombreuses

matériaux :

- terre cuite = coroplastie

- bronze = fonte pleine à cire perdue en petit format (vient du Proche Orient) + onéreuse

fonction : ex-voto + nécropoles

STATUETTE DE BRONZE

- 10-20cm de haut

- très filiforme, sans volume

- représentation d'un guerrier = chef de famille ayant le pouvoir militaire et économique

- dynamisme des bras

- casque + ceintures

- peau polychromée ?

FONTE PLEINE A CIRE PERDUE

- forme de la statuette en cire chauffée → séchage

- couche d'argile humide = moule → séchage

- perçage d'évents

- ensemble chauffé dans un four

- cire liquéfiée + évacuation par les évents

- remplissage du creux par le bronze en fusion par les jets (sous statuette) → solidification

- cassage du moule

- polissage des barbes au niveau des jets

= pièces uniques